Connaissance de soi
Trouver l’unité : La force du corps
Pour trouver ma place très personnelle dans ma vie, dans la relation : le corps, un ennemi ou allié ?
Pour nous aider à trouver notre « voie » très personnelle, dans notre vie, dans les différentes relations qui nous nourrissent au quotidien : le corps, ennemi ou allié ?
Le corps, témoin et messager authentique de nos tensions
Le corps est un témoin de nos émotions, de nos différentes tensions. Etre à l’écoute des signaux du corps, va permettre de repérer l’impact de l’environnement sur moi.
Légère tension dans le genou ? le cœur qui bat plus vite ? Une transpiration plus grande, une forme de fébrilité dans le ton de la voix, autant de signes que j’ai été touché(e) par telle parole, tel évènement.
On parle beaucoup de la communication non verbale, une autre manière de témoigner de cette authenticité du corps qui ne ment jamais.
Ainsi, qui est à l’écoute de son corps a une porte d’accès à son intériorité, ce qui se passe « en soi ».
Etre à l’aplomb, un bon début pour avoir de l’aplomb dans la relation
Les asiatiques situent le centre de l’être à quelques cm sous le nombril : le hara. C’est le centre énergétique, le lieu de l’élan vital de l’être. Ainsi, marcher à l’aplomb -au sens propre c’est-à-dire à l’aplomb de son centre de gravité – permet de vivre dans son espace propre. C’est un bon début pour parler depuis son espace, sans se laisser perturber par les interprétations/tensions diverses générées par l’autre dans la relation.
A contrario, marcher la tête en avant – comme souvent nous le faisons, en bons occidentaux – c’est vouloir défier le centre de gravité, et ainsi c’est prendre le volontarisme comme pilier, le « il-faut-tu-dois » qui nous pousse en avant.
Nous sortons ainsi de notre espace de gravité, et le risque grandit d’entrer soit dans le désir de l’autre, soit dans le désir sur l’autre.
Karlfried Graf Durckeim nous dit dans son livre « hara, centre vital de l’homme » : « le hara permet à chacun de développer une forme qui est non seulement l’expression de son être essentiel, mais qui réalise peu à peu en même temps cet être essentiel. Alors, l’homme est débarrassé du désir contraignant de vouloir paraître plus que ce qu’il est, ainsi que de l’ennui de paraître moins que ce qu’il est. »
En bref
. Quelle est ma sensation dans l’instant, lorsque je suis en train de parler, de travailler ? Quelle information du corps je perçois ? Signal qui m’informe si je suis « centré » ou non
. L’écoute du corps oblige à ramener la conscience dans le présent, et ainsi à agir avec toutes les sensations présentes ici et maintenant, ce qui a pour effet de se délester de toutes les projections, interprétations diverses, et d’être relié à son intuition
. Réaliser les gestes du quotidien en étant dans son aplomb, renforce son impact personnel, sa confiance en soi
Pour aller plus loin
Wendy Palmer, 6eme dan d’aikido et fondatrice du « Leadership embodiement », fait le lien entre relation, « leadership » et corps : comment rester centré ?